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MAI 12

Quand la vie tourne à l'envers

Vous arrivez ici essouflé. Normal, vous venez de gravir cent marches exactement et de tourner plus de quinze fois sur vous-même avec l'escalier de chêne. Et je vous acceuille avec ce qui vous semble une énigme : « Prenez soin de choisir la place que vous aimez ici. »
Vous plissez les yeux et m'observez en coin comme si vous cherchiez la réponse en moi. Vous regardez à l'entour, vous hésitez un long instant devant le sofa de velours.

Et puis non ! vous préférez vous blottir là, au fond du fauteuil de cuir couleur chair.
Et vous me confiez la clé de votre choix : vous avez déjà passé trois ans sur le divan ; c'était le temps où votre vie tournait à l'envers. Et aujourd'hui vous n'avez 
plus envie, vraiment plus envie de plonger dans ces abysses-là. Et pourtant, là, vous me parlez d'emblée et déjà des drames douloureux et d'alors. Et vous cherchez un écho plus lointain avec votre vie d'antan. C'est alors qu'une phrase de jadis, cruelle, sans appel, vous revient soudain : « Tu es l'enfant du diable. »

***

Parce qu'en bord de ciel, d'emblée et sans chichis, le coaching est plutôt psy.
Et parce qu'avec Eva, on aime aller à rebours et au-delà des écoles maternelles et enfantines du coaching et afficher nos préjugés, prochaine journée "Coacher avec ses démons" : jeudi 21 juin - Orgueil et préjugés de coach.
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Et d'autres préjugés que nous aimons à foison : le combat est thérapeutique, le toucher est originel et relationnel, la supervision est initiatique