25
OCT 18

Supervision en groupe - Saison 2019

Ce n'est pas un hasard si vous êtes coach ou thérapeute, consultant ou formateur. Ni une vocation au fond. Oui, ça vient de bien loin votre désir de développer ou d'aider les autres, de les conseiller ou les former. 
Comme une raison d'être et puis une place singulière. Acquise ou assignée. Et c'est cette place-là que d'emblée vous prenez face aux autres aujourd'hui.

Sauf que les autres, malgré les apparences et votre cadre, ils ne veulent pas forcément ou pas toujours tout ce que vous voulez leur donner. Non, ils préfèrent jouer leur partie de leur côté. Mine de rien ou à fond. 
Et c'est ça, ce sont ces quiproquos, ces décalages en coulisses qui créent bien des accros et des angles morts au cœur de votre métier.
Certains parlent ici de « processus parallèle » mais ce n'est pas parallèle, ça s'emberlificote toujours. D'autres voient là des « reflets » mais ça ne se voit pas – pas sur le coup en tous cas –, parce que c'est inconscient et donc ça prend des voies détournées et équivoques.

Pour nous, Eva et moi, c'est le jeu des transferts et des contre-transferts. Et tout ça peut être aussi une source d'inatendus et d'ouverture qu'il est vraiment bon d'apprendre à reconnaître.

20
OCT 18

Tout à l'envers ?

À un moment, il a parlé d'indiens qui font tout à l'envers, qui mettent le haut en bas, les choses sens dessus dessous. Les "Heyokas" il a dit et puis il a donné des exemples : ils scrutent l'horizon en tournant le dos et en regardant le sol ; s'il y a une porte ils passent par la fenêtre ; ils se lavent avec de la terre et se sèchent avec de l'eau, etc.
Tiens, l'inconscient marche aussi comme ça, j'ai pensé. Et lui voulait peut-être faire des choses à l'envers, ici ou ailleurs. 

15
OCT 18

À la folie

Adolescent déjà, je ne savais pas trop pourquoi, mais je m'intéressais beaucoup à la folie. Oui, j'ai retrouvé dans mon cartable de l'époque un livre sur cette question-là : La folie, de Sophocle à l'antipsychiatrie - Pierre Jacerme - Bordas - 1975.

J'étais en seconde et je me souviens qu'on avait des "devoirs libres" – c'est fou cette expression-là, c'est un peu comme le divan, je trouve – et donc j'avais choisi ce thème de la folie pour un exposé. C'était en cours de français, j'étais amoureux de ma prof, un peu fou d'elle au fond. J'aimais lire aussi "L'amour fou" d'André Breton, mais je n'ai pas retrouvé ce livre-là.
Bref. L'autre jour, quand j'ai découvert que les enseignants de Paris 7 lancaient un MOOC sur "L'histoire de la folie", j'ai craqué, je me suis inscrit. Pourtant, jusqu'alors je regardais ça de très loin les MOOC, plutôt rétif, plutôt sceptique. 

11
OCT 18

PSY EN ACTES : T'es pas maître en ta demeure

L'inconscient est un ami qui te veut du bien… mais pas que ! Et c'est sur ce fil-là de l'inconscient, de nos dilemmes intimes, de nos faux-pas – là où t'es pas maître en ta demeure , que j'aime créer une série d'ateliers. Ça s'appelle « PSY EN ACTES » et c'est le jeudi matin, après vos rêves de la nuit donc et juste avant le boulot. En petit groupe.

Le prochain atelier c'est le 8 novembre, sur les ressorts cachés de nos désirs et de nos sabotages. Une clinique de nos défaillances en quelques sorte. Mais pas pour chasser les erreurs ni les réparer – de toute façon, ça revient toujours –, non, juste pour s'initier. Et c'est déjà beaucoup. Regardez par exemple toutes les mauvaises raisons que vous trouverez pour ne pas venir.

10
OCT 18

Un chien de coche

C'était le vendredi juste avant l'été, le dernier cours du master coaching à Paris 2. Une étudiante était venue avec son chien ce soir-là et j'avais écrit quelques lignes après la séance. Des lignes que je retrouve là, dans mes oubliettes, avec mon nouveau syllabus préparé cet été : Les formations de l'inconscient pour les coachs. Et parce que les cours reprennent ce vendredi. Ils sont trente-trois étudiants cette année et je les ferai travailler en petits groupes constitués. Oui, comme ça, du début à la fin. Avec ou sans chiens. Sur les chemins de l'inconscient.

03
OCT 18

Les prénoms épicènes

L'année dernière le roman d'Amélie, Frappe-toi le cœur, parlait du mal de mère, enfin de l'une des formes particulières de ce mal : la jalousie. La jalousie entre mère et fille, et puis au fil du temps, au fil de la vie, la jalousie entre femmes, sœurs, amies, profs… 

Et moi, je me demandais où étaient les hommes dans tout ça ? En particulier le père parce qu'il apporte du tiers, de l'étranger, du jeu dans le duo mère-enfant. Mais, là, les hommes semblaient rayés de la carte. Ou bien ils comptaient les points et regardaient le plafond. Tout à côté des mères. Et donc, cette année, c'est un peu sur ce fil-là le nouveau millésime d'Amélie : Les prénoms épicènes.

Oui, c'est sur la haine des hommes. Dans un sens et dans l'autre, la haine entre père et fille, et entre hommes et femmes derrière la romance. Et c'est comme un thriller psychologique toujours.