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JUN 15

La Compagnie des Superviseurs

Parce qu'accompagner c'est tout à la fois un métier, une passion et une prestation, Eva & moi on a aimé créer et animer cette année l'Ecole nouvelle de l'Accompagnement.

Buissonnière, cette école-là continue à la rentrée prochaine ; et toujours sous le signe de l'entrepreneuriat et sur le mode du compagnonnage.

Et quelques pas plus loin sur les sentiers de l'accompagnement au naturel, nous ouvrons aussi avec bonheur les portes de La Compagnie des Superviseurs.

Et cette compagnie-là c'est pas pour vous faire la morale ni pour vous tatouer.

C'est un fil de 9 sessions : un mercredi par mois en afterwork, de 18h à 20h, à l'Atelier de l'Art-de-Changer.  

C'est animé en duo au féminin-masculin. Ça commence en octobre et ça finit en juin : 7 octobre, 18 novembre, 9 décembre 2015 ; 20 janvier, 24 février, 30 mars, 20 avril, 18 mai et 15 juin 2016. Il y aura aussi une journée festive à la campagne et en été.

Investissement : 1500 € TTC pour l'ensemble du parcours.

Un superviseur c'est pas un sniper ni un voyant alors cette compagnie-là c'est pour aller ensemble sur les chemins de l'impossible : parce qu'accompagner ceux qui accompagnent ça réveille mine de rien plein d'élans vivants et complexes, par exemple la "frérocité" : identification ou rejet, idéalisation et rivalité entre confrères.

Et ceux qui accompagnent c'est pas que les coachs : il y a aussi les consultants, les managers, les profs Et accompagner ces métiers-là, ces communautés, en mode supervision au naturel et à rebours alors du co-développement à la mode, c'est une source vraiment créative ; par exemple : Innover dans le conseil.

Chaque session est didactique et thématique et la première ainsi :

Mes premières supervisions, en contrebande ou au naturel, en solo ou en duo… Et le superviseur sauvage, au fond…

Pour le reste, demandez le programme.

Et en partage, là, l'extrait d'un bel article déniché par Eva, aux sources de la psychanalyse et sur ce qui nous inspire dans ce métier : 

"La psychanalyse est le seul métier artisanal des professions dites « intellectuelles », puisque le praticien débutant, l’apprenti, a l’obligation de se référer à un compagnon plus chevronné qui oriente et contrôle son travail. Mais, à la différence de l’ajustage ou de l’ébénisterie, l’analyste ne doit surtout pas imposer sa technique, mais respecter les idiosyncrasies tant de celui qu’il forme que du patient. Comme S. Freud l’avait déjà précisé dans « Analyse avec fin et analyse sans fin », il ne doit en aucun cas lui inculquer ses idéaux et le modeler à son image avec l’orgueil d’un créateur." 
La supervision psychanalytique, le quatrième métier impossible ? Jean-Pierre Chartier - cairn.info

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