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MAR 23

La vie en zigzag

Je ne sais pas trop si vous vous êtes déjà allongé sur un divan ? Pour parler de ce qui vous taraude ? Ou de ce qui déraille souvent, ici et là, dans vos amours ou au boulot ? Pour craquer le code de vos rêves aussi, si vous aimez rêver peut-être ?
Et ainsi entrevoir votre manière toute particulière d'être dans votre vie, d'être en vie. Et alors « arrêter d'emmerder les autres » ; c'est Fabrice Luchini qui dit ainsi les effets du divan pour lui.
Et si c'est ça, alors à un moment donné, vous vous êtes sans doute laissé aller en associations libres. Enfin plus ou moins, parce que ce n'est vraiment pas facile, je trouve, cette manière de parler, de se dire soi-même. Ce n'est pas habituel en tout cas.
Et c'est pour ça que les gens veulent préparer, s'accrocher à un fil de pensée par peur de le perdre, censurer tout le bizarre ou les fantaisies personnelles qui surgissent, etc. C'est toute une mécanique de défenses inconscientes qui se fait jour ici et qui fait aussi partie de notre névrose.