C'est avec Emilie Devienne, Stéphane Einhorn et Marc Traverson que j'ai le plaisir d'organiser un événement singulier sur des thèmes inédits ou parfois tabous dans notre métier : argent, désir, territoire et relation aux autres…
Ce sera le vendredi 17 octobre matin, au cœur de Paris, dans un espace propice au travail en petits groupes.
Si ces thèmes font écho à vos questions de rentrée, Emilie, Stéphane, Marc et moi serons heureux de vous rencontrer et cheminer ensemble.
Voici le programme et les modalités d'inscription à cette première d'une nouvelle création !
Ces questions ciselées, inattendues, impensées, surgissent du jury lors d'une audition pour un appel d'offre ou d'un entretien avec un DRH qui référence des coachs.
J'ai parlé ici des démarches de référencement de plus en plus structurées et ici du brassage de pratiques entre responsables du coaching. Un brassage qui suscite notre réflexivité !
Voici d'autres questions surprenantes qui mettent encore "au travail" après la rencontre !
« Aidez-moi à trouver mes solutions, à me développer tout seul ! »
La relation qui se tisse entre le client et "son" coach est bien paradoxale !
Entre autonomie et dépendance, entre protection et permission et, parfois, sur fond de prescription ou d'intentions du coach…
Comment cheminer avec "nos" clients dans ces paradoxes ?
Un billet n'a pas suffit !
Voici le premier d'une trilogie, toujours avec les images et la voix, sans détours ni tabous, avec Stéphane Einhorn.
Sur la plage, avant de plonger dans de délicieux ou poétiques romans d'été (L'éducation d'une fée , Clair de femme…), un livre exceptionnel et passionnant m'a d'abord tenu compagnie : « La distance intime, Tendresse et relation d'aide » d'Alain DELOURME.
C'est un ami, DRH et coach, qui me l'a recommandé et prêté, car hélas l'ouvrage est épuisé (si vous êtes "patient", vous pouvez l'acheter d'occasion sur le web).
Exceptionnel et passionnant car l'auteur, psychothérapeute et superviseur, nous invite à une association stimulante de différentes démarches au carrefour de la philosophie, de la psychanalyse et des thérapies psycho-corporelles (gestalt, bioénergie…).
Mais les techniques sont ici secondaires (« leur valeur repose largement sur celle des thérapeutes qui les utilisent »), car le projet est de décrire « non une nouvelle méthode mais une mentalité renouvelée » autour de l'engagement relationnel, la « relation vive », son éthique, sa valeur dans le changement…
L'implication affective entre le praticien et le client, la tendresse réciproque, assumée et exprimée sont au cœur de ce projet.
Un projet qui, au fil des pages et des expériences partagées, nous emmène par-delà les tabous (plaisir et joie dans le tissage du lien) et par-delà les croyances bien établies (le primat de l'inconscient ou du passé, la neutralité bienveillante du thérapeute, son absence d'ambivalence…).
Par-delà aussi les alternatives stériles : il ne s'agit plus de choisir entre travail émotionnel ou reconnaissance du transfert, implication dans le lien ou réflexion distanciée… Ces alternatives sont remplacées par des articulations fécondes : affectivité et réflexivité, implication et distanciation…
Je partage ici de larges extraits qui m'ont ressourcés, en particulier sur la tendresse, le cadre, l'alliance, le plaisir dans la relation…
Vous y trouverez peut-être aussi des échos, des pistes, des ouvertures…
« Le coaching ne se vend pas, il s'achète ! »
Ce slogan, qui sonne parfois comme un acquis dans notre métier, m'a longtemps interpellé.
Et aussi la croyance inverse : des formations nous proposent d'apprendre à « vendre le coaching ».
Dans un marché aujourd'hui banalisé, les acheteurs en entreprise questionnent le coach plutôt que ses prestations : Pourquoi a-t-il choisi ce métier ? Quel est son parcours de vie ? Sa singularité ?
Et, au-delà de ces questions, ce sont d'abord des humains qui se rencontrent… ou ne se rencontrent pas !
Et parfois la rencontre se fait par internet !
Personnellement, plus confortable dans l'échange mammifère, je prends alors le temps de la découverte, chemin faisant.
Voici les premiers pas d'une rencontre au carrefour de plusieurs questions : formation ? coaching d'équipe ? coaching tribal ? pour des managers-coach ou des managers de managers ?
Je m'inspire ici de la gestalt, un "art du contact" : dans les premiers instants de la rencontre, le "pré-contact" permet de s'apprivoiser ou pas, de co-créer déjà…
L'instant juste avant la rencontre, le jeu, la confusion, la co-création avec chaque client, le temps suspendu, des cadeaux inattendus, impalpables et partagés… autant de sources de joie dans notre beau métier.
Voici un nouveau "billet vidéo" créé avec Stéphane Einhorn, simplement pour le plaisir.
Caroline m'interroge sur le métier de coach avec des questions inédites à partager :
« J'entreprends une formation de coach mais une question me taraude : le coaching, avec sa dimension narcissique et de bien-être, est-il un vrai métier ?
En effet, vous écrivez que vos clients vous apprennent beaucoup sur vous. Il y a ici un côté narcissique qui me fait peur !
Et le coach se permet de se ressourcer souvent, de rencontrer d'autres âmes du milieu, de lire…
J'ai ici une croyance et un frein : il faut de la pénibilité dans le travail pour pouvoir dire "je travaille, je gagne ma vie". Je culpabiliserai de faire un métier de bien-être alors que tout le monde "trime" ?!
Caroline »
Et des pistes de réponses, très personnelles, pour débattre…
J'ai parlé ici de ma difficulté de répondre aux demandes répétées de clients - des coachs indépendants ou responsable du coaching interne - qui désirent nourrir leurs pratiques de cette théorie vivante : la systémique.
J'ai finalement accepté ! Et, dès la rentrée, deux jours de formation sont programmés pour une équipe de coachs internes.
Mais maintenant comment faire ?! Ou plutôt comment partager ce qui est au cœur de la systémique et vivant pour les coachs ? Comment ne pas plonger dans un exposé théorique et austère sur les "lois des systèmes" (loi de non-somativité, d'équifinalité, de circularité…) ?
Hier au petit-déjeuner et au jardin, moment propice à l'écriture, j'ai découvert une piste amusante : partager le patois du coach systémicien ! Comme un glossaire qui interpelle et questionne.
Il restera à créer une animation pour susciter l'expérimentation entre pairs… J'ai confiance dans l'émergence. Tiens, voilà un autre mot pour ce glossaire !
Voici en primeur les premiers mots de ce lexique qui va parfois au-delà du coaching : j'emprunte aussi à mon expérience de gestalt-thérapie.
Coachs à la recherche d'autres outils que soi-même s'abstenir ;-)
Je partage depuis quelques semaines, ici et là, le plaisir de plonger dans un livre étonnant : Lettres à une jeune psychanalyste de Heitor O'Dwyer de Macedo (publié chez Stock, collection l'autre pensée).
Etonnant et même "révolutionnaire" nous dit la quatrième de couverture !
Révolutionnaire car l'auteur, brésilien, appartient à cette génération contrainte à l'exil, après le coup d'État militaire en 1964 au Brésil.
A cette époque, dans la cité latino-américaine, la pensée était la seule arme face à la dictature et la brutalité. Il n'y avait alors « pas de différence entre la psychanalyse, le courage et la nécessité de penser, l'exigence de créativité maximale et l'engagement permanent dans le monde. »
Révolutionnaire aussi quand l'auteur postule que l'amitié est le ressort de la relation entre le psy et son patient, le ressort et le support du transfert : « L'éthique de la psychanalyse et l'éthique de l'amitié sont la même chose. »
C'est aussi l'amitié qui relie l'auteur de ces lettres à la jeune psychanalyste, son élève qui le bouscule dans ses habitudes, ses modes de pensée. Lui aussi la "bouscule" ! Comme deux compagnons qui cheminent et partagent passionnément leurs théories, leurs questions et leurs pratiques.
L'amitié est aussi présente lorsque l'auteur parle de ses maîtres : Françoise Dolto, Gisela Pankow, Victor Smirnoff... Il leur rend ici hommage et nous transmet un peu de leur pratique passionnée et vivifiante.
Certaines lettres sont didactiques, parfois ardues, réservées alors aux initiés ou aux coachs qui n'ont pas peur de leur ombre de la psychanalyse comme une source féconde pour notre métier.
Voici le début d'une lettre qui vous donnera peut-être envie de visiter l'atelier de cet artisan amoureux de son art et qui partage sa passion pour « toutes les fragilités délicates qui constituent une existence humaine. »
Après un premier "billet vidéo" sur le coaching comme un Art de vivre, puis un échange, sans détours ni tabous, sur les enjeux ou les jeux de La première rencontre, voici un autre instant complice avec Stéphane Einhorn : quand le coach se coupe en deux ou se laisse "envahir" par l'histoire de son client…
La vie vient parfois nous réveiller là où nous voulons nous assoupir !
Un coach que j'accompagne en supervision individuelle me demande de lui transmettre ce qui chaque mois est au cœur de nos séances : le travail dans l'ici et maintenant, l'utilisation de mes résonances, nos escalades ou nos impasses relationnelles souvent en reflet des blocages de ses clients, de ses blocages personnels...
Un autre confrère, jusqu'alors fan de GAP's, a préféré rejoindre un espace de supervision « plus théorique et outillé »…
Et, depuis plus d'un an, un responsable du coaching interne me sollicite pour former son équipe à l'utilisation de la systémique en coaching.
Je temporise et recommande les livres de mes maîtres : Guy Ausloos, François Balta, Mony Elkaïm, Françoise Kourilsky, Jacques-Antoine Malarewicz… Mais rien n'y fait !
La sollicitation paradoxale c'est l'un des Pense-Bêtes © créés par Florence KAZANDJIAN et partagés ici comme le premier d'une collection originale.
Voici une autre création qui conjugue nos savoir-faire dans l'univers du changement. Ce mois-ci : les projections…
Appels de phare !Alain roule de nuit, sur l'autoroute, tranquillement. Soudain, derrière lui, un automobiliste fait des appels de phare.
Alain ne comprend pas : il roule sur la voie lente et ne gêne pas !
Mais rien n'y fait, l'automobiliste répète ses appels sans doubler.
Excédé, Alain se jure de lui dire ce qu'il pense au prochain péage.
Et justement le péage arrive.
Alain sort de sa voiture, vient trouver l'automobiliste qui lui dit…
A votre avis, que lui dit-il ?
• « Faut pas rouler la nuit quand on a peur du noir ! »
• « Tu veux te battre ?! »